VALSE AVEC MON CINEMA

Le cinéma n'est finalement que la synthèse de 6 arts très anciens:

-L'Architecture,  La Sculpture, La Peinture, La Musique, La Poésie et La Danse

J'aime beaucoup la photo, le graff et la peinture, des arts auxquels je ne connais pas grand chose cependant j'aimerai vous présenter quelques travaux d'artistes internationaux que vous connaitrez peut-être déjà et qui ont un talent incontestable.

QUAND FRESQUES ET PEINTURE PARLENT DE CINÉMA, CA DONNE...CA...!

JUSTIN REED

(Etats-Unis)

LA "KILL BILL" TEAM

FLOW

(France)

ROBERT DE NIRO dans ''PLANÈTE TERREUR''

JACK NICHOLSON

VINCENT CASSEL

 PENELOPE CRUZ dans ''VOLVER''

LEANDRO FIRMINO dans ''LA CITE DE DIEU''

 MICHELLE PFEIFFER en CATWOMAN dans ''BATMAN: LE DÉFI''

JACK NICHOLSON dans ''VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU''

MALCOLM MC DOWELL dans ''ORANGE MECANIQUE''

MARLON BRANDO dans ''LE PARRAIN''

JOHNNY DEPP dans ''LAS VEGAS PARANO''

CLINT EASTWOOD dans "LE BON, LA BRUTE et LE TRUAND"

AKSE (Royaume-Uni)

CHRISTOPHER WALKEN

JAMES GANDOLFINI   (En hommage à l'acteur disparu en juin 2013)

JAVIER BARDEM dans '' NO COUNTRY FOR OLD MEN''

ANTHONY HOPKINS

 BRUCE LEE

RIXO (France)

 JOHNNY DEPP dans ''LAS VEGAS PARANO''

CORNO (Etats-Unis)

 MARILYN MONROE

CHRIS MARS (Etats-Unis)

 DAVID LYNCH

BLAKE PACKARD (Etats-Unis)

CAB CALLOWAY

Le National Geographic est un magazine consacré à la photographie et aux grands reportages qui met en scène la faune, la flore, les hommes et leur(s) histoire(s). On peut aussi admirer cette belle revue au papier glacé à travers le travail de ses professionnels, essentiellement composés de photographes indépendants, qui ont cette incroyable et écoeurante chance de pourvoir partir aux quatre coins de la planète afin d'immortaliser les caractéristiques de notre bonne vieille Terre à travers sa beauté. Souvent synonyme d'extraordinaire, de rêve et parfois même d'étrange et d'absurde.

Certains d'entre vous regardent peut-être la chaîne câblée du même nom, tout comme ma mère, devenue salement accro à leurs documentaires. En discutant avec elle de sa nouvelle addiction,  j'ai eu envie de mettre quelques photos en vrac -sans légendes, navrée -sur mon blog! 

Selon Mika, mon collègue photographe amateur, les photos sont assez peu retouchées dans l'ensemble. Ce rendu doit tout aux optiques, filtres et autres procédés techniques de pointe utilisés, ce qui ne me semble pas si évident, mais en tout cas ce qui est sûr c'est que la matière première (cette bonne vieille planète Terre) est quand même mortelle vue comme ça...

           http://www.nationalgeographic.fr/                   

FRANCE (NORMANDIE) - NE LE 18/12/1977

FAN DE NEW JACK SWING - PEINTRE - CREATEUR D'AFFICHES

EXPOSANT     

Avant de dévoiler le travail de Yann Couedor, membre du Collectif Bothsides tout comme D-Tone (voir le post qui suit), il me parait ici important de parler des influences de l'artiste. Né en Normandie en 1977, Yann Couedor développe très tôt une passion pour le dessin et c'est durant les années 90 qu'il commence à puiser son inspiration dans la culture musicale afro-américaine des années 70 à nos jours. Une alliance tonique, colorée et pleine de respect dédiée via la peinture aux acteurs issus pour la majorité de la scène internationale noire. Le réalisme et la précision de son travail font de ses toiles des oeuvres uniques, émouvantes voire magiques mais peut-être un peu trop ''United State-sss of America - You're my man Big Brotha - Check this/Check that - Yeahyeahyeahohyeah...'' à mon goût ;-). Et pourtant, vous savez sûrement à quel point la culture américaine (ou du moins le cinéma) est un moteur pour mes articles.

Mais attendez, qu'est-ce que je raconte ? Bon j'admets, je suis sans doute un peu jalouse de son talent, car il en a, c'est indéniable...Yann Couedor peint les artistes qu'il apprécie le plus pour leur parcours, leur force et leur empreinte musicale et utilise comme matériaux et supports des vinyls, des pochettes d'albums ou des jaquettes de vidéos. Ses modèles ne sont pas uniquement américains, il rend également hommage à nos Frenchies et  donne à son ambition le nom de Lissen2myART. De Lauryn Hill à Quincy Jones, en passant par les Jacksons Five (Mickael en tête, n'est-ce pas!!), MC Solaar, NTM, Ben l'Oncle Soul, Jimi Hendrix, Missy Elliott et j'en passe!

Et comme un talent ne vient pas tout seul, Yann Couedor sublime ses tableaux en les prenant en photo. Les accompagnants ou non. Posés dans un atelier, une rue, un parc...Tous les lieux sont bons pour jouer sur les contrastes. Poser un cadre aux bordures dorées et clean dans une impasse un peu miteuse, c'est ce que recherche le peintre... Une démarche que j'apprécie car dans ce monde, la beauté et la laideur, l'opulence et la précarité, le bitume et la colline cohabitent et font de nous ce que nous sommes ou voulons bien être! Autre motivation de Couedor: toucher le maximum de gens et de gosses, ce qui signifie ne pas enfermer son travail dans une pauvre Galerie de quartier avec un public pré-''boboiite'' et le faire voyager dans des endroits plus communs : salles de cinéma, salle de concert, rues, ateliers, squats...

Voici quelques une de ses pièces ainsi que le lien de son site officiel, faîtes vous plaisir et faites tourner l'info! Ca se partage l'art, surtout quand c'est aussi réussi...

                                               Yann Couedor et Stevie Wonder plus vrai que nature          

                                                                                                       Ben l'Oncle Soul et Ben l'Oncle Soul

                                                    Lequel est le plus Soul man selon vous??

                                    La sublimissime Lauryn Hill dans un cadre très Lion, Zion

Aretha Franklin : sa rage de vivre, d'aimer, de le chanter

                                                     NTM - Kool Shen et Joey Starr

Pour finir, un peu de cinéma avec Spike Lee au centre de sa filmographie

Pour vous faire davantage plaisir et pour pouvoir vous tenir au courant de son actualité, attrapez les liens:

http://www.yanncouedor.com/

  http://www.guillaumelandry.com/  

Pour ceux qui connaissent le Blogzine trimestriel ''Roots'', j'y ai découvert assez tardivement le numéro d'hiver 2011 qui met en avant le magnifique travail du dessinateur autodidacte D-TONE.

Cet artiste originaire de la Guadeloupe et vivant en région parisienne fait partie du Collectif ONEBLOOD et remet au goût du jour les vitraux religieux que l'on retrouve principalement dans les églises et autres basiliques. Donc si vous étiez fâchés avec ce style, jetez un oeil à ses toiles hautes en couleurs et en symbolisme. Mettant en valeur la beauté et les différentes teintes de la peau noire, il joue avec les codes classiques et le graphisme moderne - voire le Graffiti Art. Minutieux et détaillés, ses tableaux me font penser -bizarrement- à ceux de la célèbre peintre Tamara Lempicka (1898-1980) dont le style et l'époque sont pourtant opposés.

Lumières et couleurs vives, formes géométriques, découpage technique et parcellé rendent ses tableaux uniques et me touchent profondément. Les femmes sont à l'honneur. Plus particulièrement les femmes noires. Sans doute celles que l'artiste a connues ou peut-être juste imaginées. Son travail qui date de 2009 a du évolué depuis. Je sais juste grâce à l'unique page qui lui est consacré que D-Tone a pu collaborer avec la créatrice Agnès B. pour une série limitée de skateboards.

POUR PLUS D'INFOS ET DE COULEURS :

http://www.one-blood.com/blog/art-design/zoom-sur-dtone/ 

http://www.art-dtone.com/?page_id=14

Finalement, voici du neuf, peut-être que j'avais mal regardé ou...peut-être pas! Ce qui compte c'est....CA!!!

Ce sculpteur et aquarelliste colombien né en 1932 à medellin (Colombie) aurait du devenir toréador, mais sa peur des taureaux le mena vers l'art et tout particulièrement vers la peinture.

Admirant des artistes comme le français Toulouse-Lautrec ou l'italien Piero Della Francesca. Fernando Botero est également un des rares artistes de son pays dont le travail est reconnu mondialement de son vivant.

Ses toiles et ses sculptures aux personnages voluptueux, pleins de douceur, de sensualité mais aussi de folie douce ont fait son succès dès la fin des années 50, avec la célèbre peinture ''Nature morte à la mandoline ''.

D'aussi loin que je me souvienne, rares sont les peintures qui ont pu me toucher comme celles de Fernando Botero. Autour de moi et dans ma famille, il y a pas mal de femmes belles et plantureuses assez peu représentées jusqu'à Botero qui intègre la rondeur comme un équilibre et une base  - Voir également le post ci-dessous. Les couleurs, les courbes, la chaleur qui se dégagent de ses sculptures et de ses aquarelles amènent une sorte de nostalgie. Sans doute parce que pour moi la féminité est profondément liée aux courbes maternelles.

Malheureusement, ce monde actuel qui est le nôtre encourage davantage les femmes à être fière de ressembler à des tables à repasser. Leitmotiv de beaucoup de femmes et de mamans qui ne sont pas toutes programmées pour l'extrême minceur....

Peu importe!! Chacun fait ce qui lui plaît, l'art fait ce qui nous plaît ! 

Né en 1966 en Côte d'Ivoire, Augustin Kassi est formé pendant trois ans au centre de peinture Charles Bieth avant d'apporter lui-même des conseils à de jeunes peintres européens.

Installé à Abidjan, il est également l'organisateur ainsi que le directeur de la Biennale internationale de l'art naif depuis 1998 et reste un des artistes-peintres africains les plus reconnus en Europe.

Ses toiles qui sont souvent le fruit d'un travail réfléchi et minutieux de plusieurs mois, voire plusieurs années, célèbrent la beauté et les rondeurs des femmes africaines et invitent le spectateur au voyage et à la gourmandise. A l'harmonie et à la couleur. Selon lui: ''[...]En Afrique, les femmes considérées comme belles, telles que j’essaie de les montrer dans mes tableaux, ne sont pas vraiment minces. Dans notre culture, une femme belle doit être ample et avec beaucoup de rondeurs. Dans mon oeuvre, j’essaie de représenter le mieux possible cet aspect de la beauté des femmes africaines.''

Pour moi, Augustin KASSI est sur la forme (c'est le cas de le dire, n'est-ce pas ?) un des dignes héritiers de Fernando BOTERO, sauf que pour lui, il est sûrement plus facile de s'inspirer des femmes de son pays pour travailler à ces portraits acidulés de femmes rondes aux formes opulentes et féminines appelées affectueusement ''Tassabas'' (grosses assiettes en Bambara, le dialecte commun à certains pays d'Afrique de l'Ouest). 

Si en Europe, la minceur donne à certain(e)s l'illusion d'être tout(e)s puissant(e)s et de maîtriser leur corps et donc le temps qui court... sur le continent africain, ou du moins en Côte d'Ivoire, il s'agit au contraire de mettre en valeur et d'assumer au maximum les parties charnues du corps féminin. Le ''Bobalaba'' (gros popotin en dioula, dialecte ivoirien et burkinabé) est même un Must Have et certaines gazelles, trop peu fessues à leur goût se lancent dans des régimes spéciaux afin de grossir précisément cette partie de leur anatomie.

Si pour certains il est quasi, voire totalement impensable d'aimer ce type de femme ou de cautionner tout ce ''laisser-aller''(pfff!), il ne s'agirait pas non plus d'être dans la méprise de la différence. Il existe sans doute une juste mesure. Et s'il existe un culte de la minceur, je dis oui au culte de la rondeur - sans tomber dans la morbidité bien entendu. Il se tarde de rétablir une vérité étouffée : Beauté n'est pas égale Minceur. Mais plutôt à bien-être et charme. Voici ce que démontre le travail de Kassi. A méditer, car heureusement tous les goûts sont dans la nature!!

La métisse germano-mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) issue d'une famille de bourgeois bohèmes n'était pas prédestinée à devenir une peintre dite ''surréaliste''. C'est à la fin de son adolescence que la jeune femme va trouver sa voie d'une façon pour le moins douloureuse et chaotique. En effet, déjà affaiblie par une poliomyélite, c'est à la suite d'un accident de bus au cours duquel une barre de fer transperce son corps de l'abdomen au vagin que Frida Kahlo, alors agée d'à peine 18 ans a trouvé le moyen de survivre grâce au dessin et à la peinture. Alitée durant de nombreux mois afin de récupérer l'usage de son corps meurtri, elle ne pouvait alors avoir pour seule activité que de griffonner et peindre son mal être et cette terrible douleur (exprimé plus tard par la peinture ci-dessous par exemple).

                                                      L'Arbre de l'Espoir (1946)

A travers l'expression picturale qui la soulage dès lors, Frida Kahlo a commencé par accepter puis montrer une réalité, la sienne, assez cruelle pour une jeune femme de son âge. Jusqu'au rétablissement tant espéré. Une fois sur pieds, l'authentique et audacieuse jeune femme est allée au devant d'un déjà célèbre peintre muraliste mexicain, et dont elle était amoureuse depuis l'âge de 15 ans. Ce dernier, qui deviendra un peu plus tard l'amour de sa vie, mais qui pour l'heure reste un de ses meilleurs alliés et guides qui la mènera vers son vrai moi, c'est Diego Rivera (1886-1957).

                Les deux Frida (1939)                

Très consciente et concernée par le monde qui l'entourait, Frida Kahlo s'engagea politiquement (communiste/trotskyste/féministe) et artistiquement. Elle cherchait plus que tout à obtenir la pleine reconnaissance des singularités culturelles mexicaines et amérindiennes ainsi que dénoncer la place de la femme dans ces sociétés. Elle choisit pour elle-même d'osciller entre libération sexuelle et tradition et semblait être de ceux et celles qui avaient le feu sacré: une force mentale et une rage de vivre peu communes. Peindre a sans doute été une sorte de soupape de sécurité pour l'artiste blessée, acte qui l'a préservait de la tragédie et d'une mort certaine (si ce n'était celle purement physique, il s'agit bien là de la mort de l'âme). Alors se peindre et peindre les gens tels qu'elle les voyait, voilà ce qui m'intéresse chez Frida Kahlo. C'est surtout sa propre vie - si remplie et tumultueuse fût-elle ainsi que son amour démesuré pour Diego Rivera qui inspira ses nombreuses toiles à la fois si colorées et si sombres. On monte les célèbres autoportraits de Frida au nombre de 70 (voir la toile ci-dessus).

                                                  Moise ou le Nucléus  (1945)

La multitude d'éléments présents dans ce tableau ci-contre  nous informe sur l'importance de la religion et de la connaissance pour Frida Kahlo mais aussi sur un de ses plus grands malheurs. Celui d'être restée dans l'incapacité de donner la vie, elle qui se promettait de porter l'enfant de Diego Rivera dès son plus jeune âge. Voilà pourquoi les utérus, les foetus, les bébés sont des éléments qui reviennent assez régulièrement dans ses toiles de femme devenue malheureusement stérile. Elle avouait également vouloir souvent tenir son mari dans ses bras comme un nouveau-né, ce qui donne le visage de Diego Rivera sur le bébé, Moise, posé au second plan dans un placenta. Reconnaissable grâce à son troisième oeil, signe de sagesse et de connaissance.

Je viens de découvrir un article rédigé il y a quelques années par quelqu'un qui n'appréciait pas le travail de Frida Kahlo et qui pensait que tout ce tapage autour d'elle n'était que du flan. Je trouve ça intéressant des avis qui divergent mais reste à vérifier certains de ses arguments. Pour le lire, allez voir:   

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2005/07    /06/2005_07_frida_kahlo/